dimanche 27 avril 2008

Agenda du jardinier : mois d'avril

Trucs, astuces et conseils pour toutes vos plantes, chaque mois.

Bourgeons, jeunes pousses et premières fleurs printanières nous emmènent sur le chemin du printemps. Prenez garde à la météo encore variable et restez attentifs au jardin.
Laisser s'épanouir les belles plantes
Les parterres et plates-bandes ont été envahis par les mauvaises herbes qui se sont nourries des pluies de ce début de printemps. Il faudra veiller à biner les massifs avant la prolifération des indésirables. Il est également utile d'apporter des nutriments à vos plantes qui se montreront plus résistantes aux maladies. Pour les vivaces, n'hésitez pas à nettoyer en divisant les plantes et en enlevant les plus faibles. Conservez celles qui sont en meilleure santé et replantez-les dans un sol neuf.

Le bon moment pour planter les bulbes
Au mois d'avril, il est possible de planter immortelles, mufliers et nigelles, bleuets et soucis. C'est également maintenant qu'il faut planter les bulbes qui fleuriront au cours de l'été, comme les bégonias, glaïeuls et freesias, cannas et lys. N'hésitez pas à semer les plus fragiles sous châssis. Et lorsque vos fleurs de lilas apparaissent, sachez qu'il est temps de planter les bulbes de dahlias.
Espacez les plantations, vous espacerez d'autant les floraisons et votre jardin sera toujours coloré.
» Et aussi : 10 plantes faciles à cultiver

mardi 22 avril 2008

Comment nettoyer sa maison sans polluer ?

Chaque jour les médias nous vantent les mérites de produits aussi divers que nombreux pour maintenir propre notre maison. Mais tous ces produits sont bien souvent très nocifs pour l’environnement et parfois pour la santé !

Quelques conseils utiles :
- pour enlever le calcaire des éviers et salles de bains : le vinaigre blanc ! Ce produit naturel est aussi efficace qu’un produit spécialisé, il est aussi non polluant, 10 fois moins cher et moins étouffant quand on l’utilise (mais ça sent fort quand même :-))

- pour enlever du chewing-gum : utilisez un glaçon ou de l’eau froide ! n’utilisez pas de lingettes ! elles sont + chères, elles produisent + de déchets et elles ne sont pas plus efficaces que les produits traditionnels.

- évitez les parfums d’intérieur en diffuseur ! une récente étude (Lire le rapport de l’association Que choisir) a démontré que ces produits dégagent des substances chimiques nocives pour la santé. La réglementation en vigueur dans ce domaine ne concerne pour le moment que les produits entrant dans la composition des désodorisants et non les substances dégagées. La plus grande prudence est de mise. Pour désodoriser votre maison, essayez un mélange de bicarbonate (1 cuillère à café) et de jus de citron (1 cuillère à café dans un demi-litre d’eau chaude. Et si vous habitez à la campagne, ouvrez simplement vos fenêtres :-)

- vive le Savon de Marseille ! A utiliser sans modération tant dans la maison que pour l’hygiène quotidienne des adultes et des nourrissons.

- pour fabriquer une lessive non polluante pas chère : pour faire 3 litres de lessive écologique, râper 150g de savon de Marseille ou l’acheter directement en copeaux, ajouter par-dessus 3 litres d’eau bouillante et secouer très fort. Facultatif : vous pouvez ajouter 4 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé comme désinfectant.Avant chaque utilisation, il faut secouer la lessive pour la rendre lisse (le savon se dépose au fond) et la dose à mettre pour une machine est l’équivalent d’un verre à moutarde. Vous pouvez même utiliser les restes de savonnette pour fabriquer la lessive.C’est écologique, économique et hypoallergénique. (Merci à Fanfan pour cette bonne idée.)

- utilisez le savon noir : pour décaper en profondeur vos carrelages, dalles de pierre, etc... sauf sur les terres cuites. Mais pas de contre-indications pour nettoyer les vitres, les sanitaires et enlever les taches de peinture sur les vêtements. Entièrement naturel, c’est LE produit incontournable pour faire le ménage.

- pour enlever les tâches de cambouis : utilisez du beurre ou simplement de l’huile

- pour enlever les taches de gras : utilisez de la terre de Sommières sur tous les types de tissus : fourrures, tapis, laine, soie, etc... et même le cuir ! Il restera juste à brosser le tissu pour enlever la terre superflue une fois le gras absorbé.

- pour entretenir le bois : utilisez la popote. Ce produit nourrit, désinfecte et enlève les traces de gras et d’eau (ex : ronds de verre)

- pour nettoyer votre four : utilisez du bicarbonate de soude. En plus, il peut aussi être utilisé pour blanchir le linge, rafraîchir les tapis, enlever les taches de graisse et faire briller l’évier.

- le jus de citron : mélangé à du vinaigre, il nettoie et désinfecte les sanitaires, détartre et fait briller la robinetterie. Passé avec un coton sur la vannerie, il lui évite de jaunir. Quelques écorces séchées dans des sachets de mousseline repousseront les mites et autres insectes. Quelques rondelles posées sur le passage des fourmis les décourageront d’aller plus loin.

- pour éloigner les mouches et les mites : piquez des clous de girofle dans un citron pour éloigner les mouches, et piquez-les dans une orange pour éloigner les mites.

- pour absorber les mauvaises odeurs : déposez quelques grains de café

- pour nettoyer les vitres : utilisez du papier journal roulé en boule. Humidifiez les vitres avec une éponge et frottez-les avec une boule de papier journal, ça se passe de produit :-)

- pour nettoyer l’argenterie : frotter avec du sel ou du produit vaisselle et un peu d’eau, ou passer sous l’eau avec soit de la levure chimique, soit du bicarbonate de potassium en frottant, renouveler l’opération autant de fois que nécessaire. On peut aussi frotter avec une brosse à dent et un peu de dentifrice. Remède ultime : faire bouillir de l’eau bouillante salée, envelopper les objets en argent dans du papier aluminium et les plonger dans l’eau. L’aluminium "absorbera" toutes les impuretés qui se décolleront de l’argent (électrolyse).
Source : Demain la Terre

samedi 5 avril 2008

Jardin : Comment refaire sa pelouse en été

Dans les régions qui ne sont pas écrasées par le soleil pendant l'été, dans celles qui sont plutôt arrosées, le long de la façade ouest et dans le nord du pays, c'est le bon moment pour refaire la pelouse s'il faut vraiment s'y résoudre. Et c'est donc aussi le moment de la semer ! La terre réchauffe assez vite, elle est encore humide de la mauvaise saison, et s'il arrive que le printemps soit sec et venteux, il n'est pas impossible d'y remédier en arrosant sans trop user d'eau.

Dans les régions les plus chaudes, au sud par exemple, il vaut mieux semer l'herbe au début de l'automne de façon qu'elle soit bien racinée quand les premières chaleurs surviennent, dès le mois de juin.
Cela étant, avant de se lancer dans la réfection d'une pelouse, il faut y réfléchir à deux fois, car ce n'est pas une mince affaire. Une bonne tonte bien rase, suivie d'une bonne scarification qui permet d'enlever la mousse et de bien griffer la surface du sol permettent déjà d'y voir un peu plus clair. Et généralement de constater que les taupes et l'alternance du gel et du dégel ont commis quelques dégâts.

UN ASPECT RÉGULIER


Quelques trous, quelques bosses ? Sans aucun doute ils pourront être comblés et arasés sans trop de difficultés en mettant là où elle manque la terre prise où elle est en trop. Si cela ne suffit pas, il est possible de prendre un peu de terre ailleurs dans le jardin ou sur le tas de compost. Il ne s'agit pas d'obtenir un sol aussi régulier que la surface d'un terrain de golf au plus près des trous, mais juste d'obtenir un aspect uniforme.

Quelques cailloux ? Souvent, ils remontent des profondeurs du sol et exigent d'être retirés afin que la lame de la tondeuse ne les touche pas.
Quelques joujoux ? Les enfants oublient ou perdent des petites voitures, des trucs, des machins... quand les grands y perdent des petits outils, une cuiller par-ci, un couteau par-là. Tiens, la paire de ciseaux que je cherche depuis trois mois !

Il faut tout retirer et ressemer sur l'ancienne herbe bien tondue, sur cette terre grattée par le scarificateur. Si la surface n'est pas trop grande, le semis pourra être terreauté, c'est-à-dire recouvert d'une fine couche de terreau que l'on jette à la volée sur les graines semées. Après quoi, terreautage ou pas, on passera le rouleau. Encore faut-il en avoir un ! De nos jours, il s'en vend en plastique, légers comme tout, qu'il suffit de remplir d'eau pour qu'ils fassent leur poids, qui dépasse les 50 kg.
Un bon arrosage en pluie fine suivra le semis. Un antique tourniquet haut perché sur son trépied est idéal pour cela, mais une moderne rampe d'arrosage fera tout autant l'affaire pour peu qu'elle n'envoie pas l'eau d'une façon trop forte. Avec un peu de chance, une bonne pluie tombera du ciel qui fera le travail pour le semeur. Béat, il se dira : "J'ai semé, j'ai planté, maintenant je vais regarder pousser." Une quinzaine de jours plus tard, il sera satisfait, l'herbe germera et une jolie couleur vert tendre envahira vite les trous laissés par la scarification et l'apport de terre.

Il faudra néanmoins faire attention au ciel : il n'est pas rare que le printemps soit venteux et sec, et les jeunes semis ont tôt fait de jaunir.
Les graines semées seront choisies soigneusement. Contrairement à une idée répandue, le gazon fin est plus résistant que les mélanges dits "prairie" ou "terrain de jeux", dont le seul avantage est de pousser vite. Si tant est qu'au jardin c'en soit un. Choisir un mélange de graines orné du macaron "label rouge"

Parfois, les anciennes pelouses envahies de mauvaises herbes ne nécessitent aucune réfection. Le simple fait de tondre régulièrement assez court, soit une fois par semaine, contrarie la pousse des mauvaises herbes à grand développement ou à larges feuilles comme les orties, les oseilles sauvages. Si l'on ajoute à cette éradication mécanique une ou deux pulvérisations de désherbant sélectif qui tue tout sauf les graminées, après une année de tontes, on se retrouve avec une pelouse solide et plutôt agréable d'aspect sans avoir eu énormément de travail.



DAMER LA TERRE


S'il faut réellement refaire la pelouse ou en créer une, c'est une autre affaire ! La terre devra au préalable être débarrassée de toute végétation par désherbage mécanique, chimique ou thermique. Après quoi, on la labourera pour la débarrasser des pierres et des cailloux, des éventuelles racines qui la colonisent. Elle sera ensuite émiettée, puis ratissée. Elle sera enfin damée, soit au damoir, sorte de carré très lourd auquel un manche est fixé et que l'on cogne contre le sol verticalement devant soi en le relevant chaque fois suffisamment haut pour qu'il prenne de l'accélération et donc du poids, soit au rouleau. Ensuite, elle sera semée puis à nouveau griffée et à nouveau roulée. Enfin, la pelouse sera arrosée. Il arrive que les piafs viennent boulotter les graines, mais généralement, en avril, ils sont plutôt à la recherche d'insectes pour nourrir leur nichée. Même les granivores deviennent alors insectivores.

La première tonte interviendra quand l'herbe nouvelle fera environ 10 centimètres de hauteur. Après cette première tonte, la pelouse sera à nouveau roulée pour la faire taler, ce qui améliore son enracinement.
Les mauvaises herbes ont poussé plus vite que la bonne ?
C'est normal. Après la première tonte, les trois quarts seront tués. Le dernier quart suivra, d'être régulièrement coupé.
Source : forum.aufeminin.com

samedi 22 mars 2008

L'hydro esthétique ? L'hydrothérapie ? Quel équipement pour quel Spa ?

Urban Spa, day Spa, destination Spa, thermal Spa, clinic Spa…, les concepts de Spas se déclinent aujourd’hui presque à l’infini … Un point commun toutefois, « sanitas per aqua » oblige, les soins d’eau constituent la plupart du temps, un des piliers incontournables de l’offre Spa, au côté des soins esthétiques et des massages, au cœur des « rituels » et autres prestations offertes dans ces différents établissements.

Quel est l’objectif d’un soin d’hydrothérapie dans un Spa ?
procurer du plaisir, « un réel moment de détente » et aussi avoir des résultats sur la silhouette, voire sur la santé. Rappelons d’abord ce que ce sont les soins d’hydrothérapie :

- les bains simples ou en eau courante , qu’ils sont d’eau de mer ou d’eau thermale, ou tout simplement d’eau enrichie de principes actifs, végétaux ou minéraux, d’huiles, de pétales de fleurs ou autres adjuvants

- les hydromassages qui font appel à la technologie « air et/ou eau » à partir de buses plus ou moins nombreuses, programmables ou non,

- les douches à affusion ( une pluie tiède et douce diffusée sur l’axe corporel de la personne allongés sur une table à eau)

- les douches au jet , toniques et circulatoires, données par un hydrothérapeute selon un protocole particulier

Aujourd’hui, l’équipement d’hydrothérapie s’adapte à l’univers Spa, mariant design et technologie…Certains Spas ont opté pour l’utilisation de baignoires identiques à celles utilisées en thalasso et d’autres ont choisi des partis-pris complètement différents comme Caudalie avec son bain barrique ou Cinq mondes. Devant l’investissement important que représente un équipement de balnéothérapie, certains exploitants sont tentés par des équipements « grand public », surtout en ce qui concernent les baignoires dont les fabricants rivalisent au niveau de l’innovation.

Source : conseils-piscines-spa.blogspot.com

vendredi 29 février 2008

Clouer sans fendre le bois

Parfois le bois se fend lorsqu'on y plante un clou, celui-ci écartant les fibres du bois comme le ferait un coin.

Ceci se produit surtout dans les planches de faibles dimensions et dans les baguettes.


Deux techniques pour l'éviter :

1/ Faire un un avant-trou avec un poinçon ou une petite vrille.

2/ Aplatir (moucher) la pointe du clou en frappant dessus un petit coup de marteau, la tête du clou étant appuyée sur une surface dure.

Le clou pénétrera dans le bois en écrasant les fibres de bois, sans les écarter.

Clouage résistant:

Faire un avant trou de la profondeur de la longueur de la pointe et légèrement plus petit en diamètre: la pointe ne fendra pas le bois et les fibres du bois coupées par la mèche agiront comme autant de petites cames anti-retour. Marche très bien avec des pointes rugueuses (en galva) Eviter le clouage en inox avec des pointes lisses: les pointes ressortent quand le bois gonfle.

Source : bricolage.fr

lundi 25 février 2008

Eliminer la mousse des toitures

Les mousses, fixées sur les toitures, sont sources d'humidité et de dommages. Plusieurs techniques les éliminent :1/ Un brossage à la brosse en chiendent.2/ L'eau de Javel diluée dans l'eau à 50%.3/ Le sulfate de fer "neige" dissout dans l'eau et pulvérisé (attention il laisse des traces jaunâtres et, s'il coule sur de la végétation, il la détruit !).4/ Le chlorure de zinc 40 degrés en solution à 10% dans de l'eau.5/ Les produits anti-mousses du commerce (ce sont souvent les plus efficaces).Attention ! rincer abondamment après la destruction des mousses par les techniques n 2, 3 et 4.

Hydrofuger les tuiles
Avec le temps, les tuiles ont pu devenir poreuses : après la pluie, leur dessous est couvert de petites gouttelettes. Elles sont à remplacer. On peut cependant, prolonger leur vie de quelques années par un hydrofugage :1/ Par temps sec, brosser et dépoussiérer les tuiles.2/ Pulvériser, au pulvérisateur de jardin, un produit hydrofuge pour maçonnerie et matériaux poreux.3/ Laisser sécher.4/ Tester en versant un peu d'eau : elle doit couler sans mouiller la surface traitée. Au besoin, faire une deuxième application.

Entretenir les gouttières
Une gouttière reçoit de nombreux détritus : feuilles, rameaux, mousses, poussières... qui risquent de la boucher. Au printemps et à l'automne procéder à un nettoyage méthodique : enlever les gros déchets à la main puis laver au jet d'arrosage ou avec un hydronettoyeur à haute pression. Pendant le nettoyage, afin de ne pas boucher les descentes, poser au départ de la descente un morceau de grillage ou une boite de conserve perforée Vérifier, en même temps, l'état des crochets de fixation de la gouttière et celui des raccords .

Ventiler la sous-toiture
Une sous-toiture humide provoque la dégradation progressive de la toiture et de la charpente. L'humidité vient de petites infiltrations, mais aussi de l'insuffisance d'aération qui permet la formation de condensation. Souvent, au cours d'une rénovation, l'isolation du toit et le calfeutrage des lucarnes ont supprimé la ventilation d'origine. Réaliser une ventilation de la sous-toiture en remplaçant quelques tuiles (ou ardoises) par des éléments spéciaux de ventilation (chatières). Prévoir deux rangées : une rangée en bas de la toiture et une en haut, pour créer un véritable courant d'air.