samedi 31 janvier 2009

Salon du bricolage à Lyon

Le Salon du bricolage se tient ce week-end à la Halle Tony Garnier à Lyon.
Le bricolage est devenu au fil du temps un passe-temps incontournable et apprécié des Français. Et au final, qu’y a-t-il de plus gratifiant que de voir son travail embellir une pièce de la maison ? 


Le bricolage, remède à la morosité

Déco1
Les Français bricolent de plus en plus. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. Les 35 heures d’abord. Pour de nombreuses personnes, le bricolage a permis de se retrouver chez soi, et de redécouvrir le plaisir de rester à la maison. C’est un peu comme un cercle vertueux : on se retrouve à la maison, on a envie de refaire sa déco, on est satisfait, et on a de plus en plus envie de rester chez soi. Et ce ne sont pas les émissions télé qui manquent pour donner envie de se mettre au bricolage. Chaque semaine, l’inénarrable Valérie Damidot et son émission D&Co sur M6 battent des records d’audience.
Un autre aspect entre aussi en compte : la baisse du pouvoir d’achat. On n’a plus forcément les moyens de faire faire une pièce. Alors, on retrousse les manches et on se met au boulot. On commence par refaire le papier peint de la salle à manger, puis on retape un meuble, puis on change l’éclairage de la pièce… La récession, tout comme la prospérité économique, influe sur le comportement social. Dans un contexte économique morose, on a plutôt tendance à demeurer chez soi. Le terme « cocooning » décrit ce phénomène de refocalisation de l’attention sur le foyer, qui a été facilité par la conception et l’aménagement des maisons au cours des dernières années.

Le bricolage au féminin
Les Françaises sont de plus en plus nombreuses à se mettre au bricolage. On trouve maintenant des femmes dans tous les rayons des magasins de bricolage même pour les gros travaux. En 2002, 79 % des femmes interrogées déclaraient pratiquer au moins une activité de bricolage, elles étaient 95 % en 2006. Ce qui est commun aux hommes et aux femmes, c’est la grande fierté d‘avoir accompli une belle petite œuvre à montrer aux invités en disant malicieusement « C’est moi qui l’ai fait ! ». Il est à noter que la raison numéro un relève du porte-monnaie : la pratique du bricolage est motivée pour 91 % des bricoleuses par le souci de faire des économies. La féminisation du bricolage a été très vite comprise par les professionnels qui sont nombreux à adapter leurs outils : une perceuse plus légère, un tournevis au manche ergonomique…

Le salon du bricolage
Salon-1
Depuis plus de 15 ans, le Salon du Bricolage est le rendez-vous de référence sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes en matière de bricolage. Cet événement est attendu aussi bien par les professionnels que par les particuliers. Cette année, plus de 200 exposants sont attendus : des artisans locaux aux grandes enseignes, pour offrir aux visiteurs un panel de professionnels et de secteurs d’activité toujours plus large. Tous les secteurs d’activité sont représentés : chauffage, électricité, isolation, remise à neuf, traitement, énergies renouvelables, cheminées, escaliers, sanitaires, outillage, peintures, décoration, portails, fenêtres, gouttières, piscines… Ce rendez-vous s’adresse autant aux petits bricoleurs mal expérimentés qu’aux bricoleurs chevronnés.

Salon-du-Bricolage3
Horaires
Samedi, dimanche, lundi de 10h à 19h
Nocturne le vendredi 30 janvier jusqu’ 21 h
Tarifs d’entrée
Adultes 7 €
Enfants (de 8 à 17 ans) 3 € Enfants de moins de 8 ans Gratuit
Vendredi 30 janvier 2009 : Entrée à 3 € pour les + de 60 ans sur présentation de la carte d’identité
Plus d’infos
 


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vendredi 16 janvier 2009

Poser des carreaux sur un carrelage existant

Poser un nouveau carrelage sur de l’ancien, c’est possible. Cette opération vous évite d’avoir à décoller l’ancien revêtement, ce qui est assez contraignant.
Difficulté : moyenne

Matériel nécessaire :

- un maillet en caoutchouc ;
- une meuleuse ;
- un aspirateur ;
- de la lessive type Saint-Marc ;
- un niveau à bulle ou du fil de plomb ;
- de la colle ;
- une truelle ;
- une spatule crantée.

La première chose à faire est de vérifier l’état de l’ancien carrelage qui doit être sain et plan. Ainsi, lorsque vous tapotez dessus avec un maillet en caoutchouc, il ne doit pas sonner creux.


Les étapes :
- préparez le sol afin que la colle adhère parfaitement. Pour cela, poncez les anciens carreaux avec une meuleuse. Passez l’aspirateur et nettoyez le sol avec nettoyant puissant comme la lessive Saint-Marc.
- Avec un niveau à bulle ou du fil de plomb, tracez dans un coin un trait vertical à une distance inférieure à la taille d’un carreau.
- Si vous constatez que la surface n’est pas parfaitement horizontale, partez du point le plus haut et tracez une ligne horizontale avec le niveau à bulle.
- Avec la truelle, encollez sur une surface d’1m².
- A l’aide de la spatule crantée, étalez la colle et faites des sillons parallèles.
- Posez le premier carreau dans l’angle formé par le trait vertical et le soubassement du mur. Si votre sol n’est pas droit, placez votre carreau entre le trait vertical et le trait horizontal que vous avez tracés.
- Positionnez les croisillons dans les angles, puis, placez un second carreau à côté du premier et renouvelez l’opération jusqu’à recouvrir toute la surface encollée.
- Pour chasser l’air présent sous les carreaux, tapotez-les avec votre main.

Source : www.linternaute.com

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samedi 10 janvier 2009

Astuces pour garder la chaleur dans la maison

Au cœur de l'hiver, la chaudière tourne à plein régime et il serait dommage qu'une partie de cette chaleur s'échappe par des portes et fenêtres mal isolées. C'est malheureusement souvent le cas avec des ouvertures anciennes. En attendant de les remplacer, vous pouvez limiter ces déperditions de chaleur en les calfeutrant avec des produits isolants. Peu coûteux, ils s'installent facilement, comme nous vous proposons de le découvrir en images.

calfeutrer repérer porte mesurer


Calfeutrer Repérer     Porte     Mesurer

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vendredi 2 janvier 2009

Le Parquet cloué

Des trois manières de poser un parquet (pose collée, flottante ou clouée), c’est la pose clouée qui est la plus traditionnelle et qui résiste le mieux au temps. Un avantage qui s’explique sans doute par l’épaisseur des lames (supérieures à celles des autres parquets). Ce qu'il faut savoir avant d'équiper son habitation avec ce revêtement de sol aux multiples atouts...

Les premiers revêtements de sols en bois, de type plancher, ont été retrouvés dans le temple de Salomon. Mais il faut attendre la fin du Moyen Age pour voir le bois se généraliser, même si on ne parle pas encore de parquets, mais de planchers menuisés. Cette appellation fait son apparition sous le règne de Louis XIV. A l’époque du Roi Soleil, les parquets sont en panneaux de chêne ouvragés, composés de motifs divers, sertis dans un cadre, puis assemblés dans un treillis de frises préparé sur le sol.

Ces premiers parquets d’assemblage furent posés pour le surintendant Fouquet au château de Vaux le Vicomte, et gagnèrent rapidement les sols du château de Versailles. Tous les nobles de l’époque voulurent ensuite installer dans leurs demeures un sol identique à celui de leur souverain, assurant ainsi aux parquets une publicité.. Royale. Après la révolution, le parquet se simplifie, la lame remplace le panneau et, depuis cette époque, recouvre la majorité des sols domestiques.

Aujourd’hui, le terme parquet désigne un produit dont la couche d'usure ou le parement (la partie supérieure, celle sur laquelle on marche), d’une épaisseur minimale de 2,5mm (pour un produit fini), est en bois.
Facile d’entretien, avec de hautes propriétés d’isolation phoniques et thermiques, le parquet, qui ne retient pas la poussière et n’en produit pas est non allergique et sain. A tous ces avantages, il faut ajouter le confort, la chaleur et la durabilité qu’offre ce matériau noble et vivant qu’est le bois.

Une pose spécifique
Frédéric Gensous, technico-commercial, de l’entreprise Servary, fabricant spécialisé dans le parquet cloué en pin, située à Saint Vincent de Tyrosse (40), détaille la pose très spécifique de ce type de parquet. "Avant la pose, il est recommandé de stocker les lames de parquet dans leur emballage d'origine, sans les ouvrir, dans la pièce où ils doivent être posés, au moins 24 heures. La température ambiante de cette pièce doit être comprise entre 15 et 20°C. Dans le cas de pose sur sol chauffant, un préchauffage est nécessaire", explique-t-il.

Les lames de ces parquets, plus épaisses que celles d'un parquet flottant, ne sont pas directement clouées à la chape mais sur un quadrillage de lambourdes (aussi appelés tasseaux), mesurant au minimum de 3x4cm, chevillées et vissées sur la chape, et espacées l’une de l’autre de 40cm, à partir de la première qui doit se trouver à 2cm du mur.
Ce système de pose maintient un circuit d’air sous le plancher et permet au bois, matériau vivant, de respirer et facilite le passage de câbles ou de conduits. Un parquet qui convient parfaitement en cas de plancher chauffant et est indispensable dans une pièce présentant des risques de remontées d'humidité.
Seconde étape de la pose : le clouage des lames de parquet. "En principe un plancher se cloue dans la languette sur la lambourde", détaille Frédéric Gensous, "si vous le clouez par-dessus, en fixation apparente, c’est moins joli, mais vous allez plus vite". Selon les règles de l’art du plancher cloué, le clou est inséré à la base de la languette de la lame de parquet, et se trouve masqué par la latte suivante. Chaque latte étant maintenue indépendamment et de manière ferme mais souple, lorsque le bois se rétracte en finissant son séchage (ce qui est quasi-systématique), il se produit un petit espace qui crée un aspect authentique garanti. Dans toute pose de plancher, il faut toujours prévoir un jeu périphérique, de 1 à 2cm, sur tout le périmètre de la pièce, en laissant un espace de dilatation entre le mur et les lames que l’on peut masquer par une plinthe.

Le parquet cloué qui, par son système de pose, surélève le niveau du sol d’une hauteur variable entre 50 et 100 mm (hauteur de la lambourde plus celle des lames de parquet), convient mieux aux constructions neuves. "Si, au bout de quelques années, vous décidez de changer de revêtement de sol, pas de problème, l’enlèvement du plancher cloué libérera cette profondeur de 5 à 10 cm, qui pourra être utilisée pour poser du carrelage, du parquet flottant ou de la moquette", précise le spécialiste. En revanche la manœuvre inverse, à savoir remplacer ces revêtements par du plancher cloué, pose souvent un problème de fermeture des portes.
En tout état de cause, la pose d’un parquet cloué ne s’improvise pas, et il est recommandé de s'adresser à une entreprise spécialisée ou un artisan parqueteur (à ne pas confondre avec le Parquetier, qui est un magistrat du Parquet), pour obtenir un résultat optimal.

Le chantier pour une pièce de 30 m² durera entre 2 jours et une semaine en fonction de l’habileté du poseur, du mode de pose (clous apparents ou pas) et de la dimension des lames, selon qu'elle est de format standard (2 m), ou en courson (des longueurs inférieures) et selon encore sa largeur (7, 14 ou 20 cm). Même large fourchette de prix dans les matériaux : de 12 à 50 euros le m², ce qui s’explique par les différentes essences et finitions (vitrifié, vernis ou huilé). Un tarif auquel il faudra ajouter le prix de la pose : autour de 20 euros/m².
Source : travaux.com

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